Flamme | Rite Ecossais Rectifié

La flamme des bougies allumées dans le Temple, tantôt vacillante, tantôt dressée verticalement, illumine les travaux maçonniques. La flamme n’est-elle pas lumière, n’est-elle pas une vie ? N’est-elle pas le signe visible d’un être intime, d’une puissance secrète ?

Armand Abecassis, dans son livre : « La Lumière dans la pensée juive », traite du rapport entre la flamme et la lampe.

Extraits de l’ouvrage.

La flamme et la lampe

« Par sa nature même, la flamme monte. Elle est verticale et son dynamisme la porte, de bas en haut, tirant de la lampe qui la porte toute son énergie qu’elle transforme en lumière et en chaleur. Elle s’enracine et s’élève sans jamais se détacher de son support matériel. Elle est intermédiaire entre la lumière et ce monde. »

« Ce qui est remarquable … , c’est qu’une flamme peut transmettre à une lampe sans pourtant disparaître elle-même dans ce don. Mieux encore, la flamme se transmet et loin de diminuer, elle multiplie la lumière autour d’elle. »

La flamme et la lumière

« La lampe et la lumière sont liées et nécessaires l’une à l’autre (…) La lumière n’arrive à l’existence que si elle est captée par une lampe, sans quoi elle retourne à sa source et à son principe. De la même manière, la lampe n’éclaire que par la lumière qui lui est liée : c’est l’image des rapports entre la connaissance et l’action. »

« Pour que la lumière soit captée il faut une bougie, de même que l’esprit ne se révèle que dans la lettre. Ainsi le soleil n’est que le soutien d’une lumière infinie, l’acte, le mot et la lettre ne sont que des signes, mais ce sont des signes nécessaires à la révélation de la lumière qui ne peut éclairer que par eux, et à travers eux. Le face à face de l’homme avec l’infini se transforme en dialogue grâce à eux ».

Flamme | Rite Ecossais Rectifié

« Pour que la lumière soit captée il faut une bougie, de même que l’esprit ne se révèle que dans la lettre. Ainsi le soleil n’est que le soutien d’une lumière infinie, l’acte, le mot et la lettre ne sont que des signes, mais ce sont des signes nécessaires à la révélation de la lumière qui ne peut éclairer que par eux, et à travers eux.

      

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JCS

Avec une pratique de plus de vingt années du Rite Écossais Rectifié, J.C. Sitbon a été Vénérable Maître de sa loge de 2003 à 2006 et rédacteur en chef, jusqu’en 2008, de L’Etroit Lien, journal destiné à une dizaine de loges provençales travaillant au Rite Écossais Rectifié.

En 2009, il fonde et depuis anime le Cercle d’Etudes et de Recherches sur le Rite Écossais Rectifié  (CERRER), situé à Marseille, dont les travaux visent à approfondir l’histoire des origines, de la structuration et de l’évolution de ce rite maçonnique. LE CERRER accorde également une place importante à l’étude de la symbolique et aux spécificités du Rectifié, tout en privilégiant une approche universelle.